Le « revenu de base inconditionnel » en Suisse

Ce week-end, les citoyens Suisses ont voté pour plusieurs résolutions, dont le revenu dit universel. Malgré la majorité de non recueillie, cette proposition entraine le débat un peu partout dans le monde et mérite que l’on y consacre un article.

Entre utopie et pragmatisme

Si on observe la France, on s’aperçoit que des parties opposés comme les Verts et les Républicains (du moins certaines personnes dans chaque camp) sont favorables à une réflexion et à la mise en place de ce revenu en partant du principe que cela modifierait la vision des personnes qui reçoivent des aides, mais également que cela permettrait des économies sur le long terme (moins de dépense de santé, moins de fonctionnaires via un seul et même service qui gérerait ce revenu…). C’est une mesure libérale et très sociale qui entraine donc des alliances ou du moins accords qui peuvent paraitre surprenants.

Ici en Suisse, le groupe qui a organisé la pétition, et donc entrainé ce vote est composé d’élus socialistes, de Verts, mais également de syndicalistes, de citoyens du milieu de l’art et de la santé et malgré ce que l’on a pu lire et entendre à droite et à gauche, n’a proposé aucun chiffre fixe pour ce revenu universelle.

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En effet, ces derniers proposent une réflexion du pays à ce sujet, car il faudrait à priori mettre en place une taxe supplémentaire pour couvrir les plus ou moins 200 milliards que ce revenu couterait. Mais sans surprise, les Suisses ont refusé cette proposition, pour différentes raisons : peu de chômage actuellement, peur d’une nouvelle taxe, peur que certains citoyens ne se sentent plus concernés et ne travaillent plus…

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Des aides à tiroir pour complexifier la chose

En France, le débat serait plus compliqué étant donné que certains proposent la suppression de certaines aides pour ensuite générer une redistribution globale, tandis que d’autre propose une taxe supplémentaire pour ajouter ce revenu.